MAROUA: Mayo-KALIAO se fâche, quartier PALAR coupé du reste de la ville

Maroua a pour chef lieu DIAMARE,  qui veut dire séparer par. Ici, la rivière est appelé Mayo. Pendant la saison sèche ces Moyo (rivières) sont privé d’eau. Au lieu de l’eau, c’est du sable. Cette observation dure huit à neuf mois sur douze mois de l’année.

En saison sèche, les activités se passent tranquillement entre le quartier PALAR et le centre ville de Maroua. PALAR dont l’activité est beaucoup plus agricole ravitaille en vivres diverses (lègues, bois de chauffe, petits ruminants…) la grande ville. Ce quartier est en extensions très accéléré. Les nouvelles constructions modernes privées poussent chaque jour et attire d’avantage ceux qui veulent investir dans le bâtiment. Les étudiants ne sont pas du reste, pour être proche des centres où sont dispensés les cours universitaires, il faut avoir une cité à PALAR. Les étudiants Tchadiens se regroupent en association et font vivre le quartier. Le BILBIL, la bière locale offre un lieu de distraction pour tous  en longueur des journées. PALAR est à son sein des petits quartiers portant le nom du jour de son marché. Ainsi, pour se rendre à PALAR il faut déterminer sa destination (PALAR GALION, PALAR JEUDI, PALAR SAMEDI). Malheureusement PALAR est un four tout où les petits briguant s’y  retrouvent et troublent par fois la tranquillité des habitants.

En saison des pluies, les Mayo peuvent se fâcher, quittent leur lit est se déverses dans les quartiers. Ceinturé par ces rivières, l’entrée ou la sortie de Palar est impossible depuis  l’effondrement du pont construit sur le Mayo-Kaliao la saison dernière (lundi 31 août 2020).  Ce pont relie Maroua et Mora, c’est la route nationale N°1. Le gouvernement n’a pas tardé de mettre avant le retour des pluies un dalot poids lourd permettant les transactions sans interruption en attendant l’ouvrage en cours d’un pont  flambant neuf. 

Ce qui nous inquiète sur le Mayo-Kaliao

Aujourd’hui Maroua enregistre sa deuxième pluie, le dalot (radier) dépasse le niveau de traverser. Les autorités ont tour à tour visité le lieu est ont pris de mesures de prévention des risques. Le Maire de la ville Sali Babani, que nous avons rencontre sur le lieu exprime les urgences  d’installer une barrière de pluie de part et d’autre qui empêcheront la traversé jusqu’à la baisse de niveau d’eau. Déjà une voiture emporte sans perte en vie humaine est un exemple pour tous et une sensibilisation se fait pour limité les désastres. Ce lundi 12 juillet, une moto est retrouvée sous l’eau sans son conducteur. Une enquête est ouvert  pour identifier la moto est son utilisateur, sa provenance et sa destination.