Sur le chemin de la semaine du cinéma, Festival de films africains : Yaoundé au Cameroun

Article : Sur le chemin de la semaine du cinéma, Festival de films africains : Yaoundé au Cameroun
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19 avril 2021

Sur le chemin de la semaine du cinéma, Festival de films africains : Yaoundé au Cameroun

Cela fait six mois que se prépare pour la première fois au Cameroun le festival international de films africain à Yaoundé, capitale du Cameroun. Grâce à la relation de Mondoblog et la bonne communication avec l’équipe d’organisation sur place, me voici en route avec une forte motivation, nourrie d’une curiosité immense pour découvrir ce festival du film africain : salle du cinéma, production, consommation. Je veux faire connaissance avec ceux qui sont dans cette industrie cinématographique.

Dés l’aube du dimanche 28 mars, j’accoste l’agence du voyage la plus fiable qui relie ma ville à la capitale, lorsque ma famille se prépare à célébrer le dimanche des rameaux. Le spectacle commence aussitôt avec les retrouvailles avec d’autres voyageurs connus, qui partent aussi pour la capitale mais pour des causes différentes bien sur. C’est alors l’occasion pour moi de leur parler de «la semaine du cinéma » qui est organisée pour la promotion et la valorisation des films africains.

            Le voyage est long, un jour, une nuit puis une demi-journée encore, soit 38 heures en moyenne. Mais cela ce passe comme une journée, grâce aux nombreuses découvertes touristiques spectaculaires. La nature change, de la savane sèche du Nord à la forêt humide du Sud. Les villages installés le long de la route nationale numéro un, s’arrangent pour proposer divers produits locaux aux prix promotionnels à emporter, comme provisions pour le voyage, mais aussi des grillades à déguster à bord du bus. Elles rendent le voyage moins fatigant. Sous un chant qui ressemble presque à un chœur, on peut entendre : miel, miel… ananas, ananas…  comme pour dire venez et achetez. Tout suite on peut identifier le village où nous sommes.           

  Arrivé à destination, comme tout bon africain, je dois me rendre chez les frères du village tout en leur gardant quelques produits du Sahel : poisson séché au soleil avec un peu de feuilles à sauce « tasba » et bien d’autres choses. Cela sert à marquer la considération que j’ai pour eux. Le temps passe vite. J’ai juste le temps de prendre une douche, et je dois m’ajuster à mon programme crucial. Il faut informer l’équipe organisatrice du festival (la semaine du cinéma) et mes coéquipiers, des modalités à suivre. Assis dans un canapé, je suis fatigué et le sommeil m’emporte, il y a de quoi. C’est ainsi qu’une première nuit se passe comme une heure. Au petit matin, je suis réveillé par les brouilles des enfants au salon, ils sont en congés. Premier coup de fil, je dois m’en aller, récupérer mon badge d’accréditation en ligne, qui me donne accès à toutes les ateliers de la semaine

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